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Barak Obama au Moyen-Orient

Obama, avenant, mais sans plan de paix en poche (photo dr)

Obama, avenant, mais sans plan de paix en poche (photo dr)

Le président américain devra se rendre en Israël, Palestine et en Jordanie

Barak Obama entamera, demain mercredi, une visite de trois jours en Israël, Palestine et en Jordanie. Pour réchauffer les relations américano-israéliennes dit-on à Washington. Le Président Obama va également tenter d’infléchir les positions du Premier ministre israélien de droite, Benjamin Netanyahu, à propos de l’Iran et de la nécessité d’aménager un espace pour l’État palestinien.  S’agissant de l’Iran, la Maison Blanche veut donner plus de temps à la diplomatie tout en soutenant financièrement Israël à se doter d’un système de défense antimissile tel que Arrow et Iron Dome.

En Israël, la tendance la plus radicale attend également du président américain de revenir sur sa déclaration, faite au Caire en 2009, selon laquelle la légitimité de l’État juif découle de l’holocauste. Ils veulent l’entendre dire qu’Israël découle d’un attachement plus ancien ; un pas que Barak Obama a déjà franchi, il y  une semaine, en reconnaissant devant les caméras de la deuxième chaine de télévision israélienne «le droit fondamental d’Israël à la protection en tant que patrie du peuple juif, et de son lien avec la terre ».

Cette visite ne va pas pour autant mettre fin à toutes les divergences entre Américains et Israéliens. Outre la question iranienne et l’État palestinien, À l’instar des autres grandes puissances, les Etats-Unis sont opposés à l’établissement de colonie juive en Cisjordanie.

Pas de plan de paix en poche

Autre signe des divergences de vues, redoutant sans doute le chahut des extrémises, Barak Obama ne s’adressera pas à la Knesset, le parlement israélien. Par ailleurs, contrairement à son déplacement de 2008, alors qu’il n’était que simple sénateur, le président américain ne se rendra pas au mur des Lamentations. Mais il ira se recueillir devant la tombe de Theodor Herzi, le fondateur du mouvement sioniste au congrès de Bâle en 1897 et recevra des étudiants israéliens à l’ambassade des Etats-Unis.

Le président américain ira également à la rencontre du président palestinien Mahmoud Abbas, mais de ce côté-ci les relations sont encore plus tendues. On se rappellera qu’en novembre dernier, aux Nations Unies, avec une poignée d’autres pays, les Etats-Unis étaient la seule puissance à voter contre la reconnaissance, par l’assemblée générale, d’un État palestinien.

En outre, stigmatisant une forme d’impunité d’Israël, le président palestinien a déclaré, vendredi dernier, à la télévision Russia Today : « Israël est en train de commettre des fautes chaque jour et personne n’a lever son doigt pour les blâmer  (NDLR. Les dirigeants israéliens)». La rue palestinienne s’est également montrée très hostile à la politique menée par la Maison Blanche. Des dizaines de portraits de Barak Obama ont été, soit arrachés soit couverts par d’autres affichettes.

Barak Obama devra également se rendre en Jordanie, peut-être l’étape la moins éprouvante de son déplacement.

Mis à part un souci d’aiguillage des uns et des autres, Barak Obama n’a pas de plan de paix en poche, preuve qu’il n’y a presque pas de solutions viables dans cette région. Mais l’espoir peu naître d’un geste, d’une idée, d’une réflexion, d’une étincelle de bon sens pour la paix.

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