Silvio Berlusconi a été condamné, ce jeudi, à un an de prison ferme par une juridiction milanaise de première instance. L’ancien président du Conseil italien écope de cette sentence pour un dossier de violation de secret bancaire en 2005 et qui lui avait alors permis de mettre la main sur la banque Unipol.
Cela dit les avocats de Silvio Berlusconi vont sans doute faire appel, une procédure suspensive de l’exécution de la décision de première instance. Par ailleurs, même si la cour d’appel confirmait ce premier jugement, aujourd’hui âgé de 76, El Cavaliere pourrait voir sa peine commuée en une assignation à résidence ou en travaux d’intérêt général.
Il n’en demeure pas moins que le magnat de la presse et ancien président du Conseil traîne encore deux autres casseroles et pas des moindres, qui devront faire l’objet d’audiences durant ce même mois de mars. La première affaire concerne une procédure en appel pour fraude fiscale au sein du groupe médiatique Mediaset associé à Silvio Berlusconi et sa famille. Du genre sulfureux, la deuxième affaire dite Rubygate –février à mai 2010-, concerne des relations sexuelles tarifées impliquant des mineures pratiquées par Berlusconi et abus de pouvoir. Elle ait l’objet d’une procédure en première instance.
D. S.
MaghNord 
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