Les Etats-Unis sont disposés à apporter une aide militaire directe à l’armée malienne. Mais cette perspective ne peut être envisagée qu’après les élections présidentielle et législatives promises pour juillet 2013, par le président par intérim Dioncounda Traoré. Et pour cause, le droit américain interdit à Washington d’entretenir une coopération directe avec les militaires maliens, en raison du coup d’État de 2012 qui a renversé le gouvernement issu d’élections libres et précipité le pays dans le chaos. C’est ce qu’a expliqué, récemment à la presse, le sénateur démocrate de Delaware Christopher Andrew Coons, président du sous-comité des relations étrangères du Sénat sur l’Afrique, à l’occasion de la visite d’une délégation d’élus américains au Mali.
Les Etats-Unis ont apporté une aide logistique et un appui important en matière de renseignement, aux éléments de armées française et malienne, mais ne peuvent, dans les conditions actuelles, aller plus loin dans la coopération avec une armée qui s’était rendue responsable d’un coup d’État militaire.
Reste que même si la Maison-Blanche considère qu’’Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) représente « une menace réelle » pour la sécurité régionale et internationale et que Washington entend prendre sa part dans la réponse à cette menace, les Etats-Unis ne veulent pas entendre parler du déploiement de leurs troupes au sol.


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