Pour sa première sortie, vendredi dernier, la coalition « Union pour la Tunisie » a brossé un tableau plutôt sombre du pays. Violence, crise sociale, atteinte aux libertés publiques et individuelles, crise morale au sommet de l’État, pouvoir hégémonique exercé en butin par un gouvernement provisoire, endettement de la Tunisie, incapacité de répondre aux besoins les plus urgents de la société et des citoyens, cherté de la vie, hausse de la précarité…, le pays n’en peut plus. Partant de ce constat du genre plutôt amère, cette coordination constituée des partis politiques Al-Joumhouri, Al-Massar, Nida Tounès, Parti socialiste et du parti du Travail patriotique et démocratique, somme l’Assemblée nationale constituante de parachever rapidement le projet de constitution afin que les suffrages puissent être organisés dans moins de trois mois.
Réagissant à la sortie de Hamadi Jebali, chef du gouvernement provisoire (Ennahdha) à propos d’un gouvernement de compétences nationales, l’Union pour la Tunisie exige la nomination de personnalités non partisanes à la tête des ministères de souveraineté et la dissolution immédiate des milices de la Ligue de protection de la révolution.


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