L’odieux assassinat de Chokri Belaid a réveillé la Tunisie du cauchemar qui succédé à la chute de l’autocrate Benali. Voulant imposer le silence et semer la peur pour permettre à leurs mandants d’accomplir leurs tristes besognes en renvoyant la patrie de Ferhat Hached au moyen âge, les assassins encagoulés ont provoqué exactement l’effet inverse. Jeudi jour, de grève nationale et ce vendredi jour de funérailles nationales du leader du Parti des patriotes et démocrates, dans un élan plein de dignité, la Tunisie moderne, démocratique, tolérante et républicaine, la Tunisie libératrice des initiatives et d’énergies nouvelles, a pris possession de l’espace public pour rendre un hommage, sans précédant à son héros et pour dire clairement à ceux qui de l’intérieur et de l’extérieur veulent la mettre à genoux : « nous aurons d’autres rendez-vous et vos sinistres desseins ne passeront pas. »


Laisser un commentaire