On a senti dès le début de l’occupation, mercredi matin par un groupe terroriste, d’une aile de la base vie du complexe gazier de Tiguentourine-In Amenas (wilaya d’Illizi dans le sud est algérien) que l’agacement des responsables algériens avait une tonalité particulière. Finalement. C’est Mohamed Saïd, ministre de la Communication qui crève l’abcès sur l’écran de Canal Algérie. Selon le ministre, l’attaque de la base est l’œuvre d’une « multinationale » terroriste qui a pour but « d’impliquer » l’Algérie dans le conflit malien, de « déstabiliser » le pays et « de détruire son économie nationale ». Le ministre ne dit pas si des puissances étrangères étaient impliquées dans cette funeste entreprise, mais assure qu’il n’y aura ni négociation, ni répit dans l’engagement national contre le terrorisme et que l’Algérie ne tolèrera aucun chantage.
Nombre d’observateurs se sont en effet, interrogés sur le niveau d’organisation de cette attaque et n’arrivent surtout pas à comprendre comment le groupe terroriste des Moulthamine a pu passer à travers les mailles du réseau de surveillance mis en place depuis de nombreux mois, sur cette zone. De leur côté, d’autres commentateurs se sont empressés de déconnecter cette attaque de la crise malienne.
MaghNord 
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