L’armée algérienne donne l’assaut et libère 600 algériens et quatre otages de nationalité étrangère. Les ressortissants étrangers libérés sont deux écossais, un kenyan et d’un Français. Une autre source précise que la moitié des otages ont été libérés. De leurs côté, via l’agence mauritanienne d’information ANI, les terroristes de la brigade des Moulathamines indiquent que plusieurs otages ont été tués ou blessés durant les opérations menées par l’armée algérienne ; information non confirmée par les autorités algériennes. Une source cité par l’agence officielle algérienne d’information APS fait état de plusieurs victimes, sans en préciser le nombre. Toujours selon APS, deux véhicules tout-terrain « qui tentaient de prendre la fuite avec un nombre indéterminé de personnes à bord, ont été pris pour cible par les forces de l’ANP ». Abou al Baraa, le chef du commando aurait été tué.
L’opération, apparemment toujours en cours, est menée par les forces spéciales de l’armée algérienne. Aux dernières nouvelles, selon le groupe terroriste, cité par l’agence mauritanienne d’information ANI, le commando intégriste retiendrait toujours 7 otages vivants. Il s’agirait de trois Belges, deux Américains, un Japonais et d’un Britannique.
À 19h, l’opération militaire se poursuivait toujours. Cité par APS, Mohamed Saïd, ministre algérien de la communication annonce qu’un nombre important de terroristes ont été mis hors d’état de nuire en déplorant toutefois « quelques morts et blessés » sous-entendu parmi les otages. Toujours selon APS, « le ministre a rappelé que toutes les dispositions ont été prises dans le souci de préserver les vies humaines et d’aboutir à un dénouement heureux mais, a-t-il dit, le jusqu’au-boutisme des terroristes a conduit à cette opération militaire ».
En début de soirée -heure d’Alger-, une dépêche de l’agence mauritanienne d’information ANI annonce que sa rédaction a perdu tout contact avec l’un des terroristes qui lui fournissait des informations directement, depuis la base de Tigantourine-In Amenas (wilaya d’Illizi en Algérie). Dans son dernier contact avec ANI –Agence Nouakchott d’information-, « ce porte-parole dont la voix était couverte par des déflagrations (…) menaçait de passer à exécution les otages si les troupes s’approchent davantage… Après cet échange, le contact téléphonique avec les ravisseurs a été interrompu », rapporte l’agence ANI. Cela ressemble fortement à une fin des opérations. L’heure est au bilan !
Dans des conditions aussi difficiles, pour les otages et pour le militaires algériens qui risquent leur vie dans ces opérations, le président français François Hollande n’a pas trouver mieux à dire que de parler de « confusion ».


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