Après l’engagement pris ce samedi, par Moussa Benhamadi, ministre de la Poste et des technologies de l’information et de la communication « de prendre en charge l’ensemble des revendications » des postiers, une forte tendance s’est dégagée au sein de ces derniers pour une reprise immédiate du travail. Malgré la cacophonie ambiante dans le camp des grévistes, les représentants des médias algériens, présents sur les lieux, évoquent des accords sur plusieurs points. En particulier, on peut retenir l’attribution des primes annuelles telles que décidées par le conseil d’administration du 7 janvier 2013, l’application de l’accord du 7 mai 2011, conclu entre Algérie Poste et les partenaires sociaux avec extension aux salariés exclus de sa portée et l’application de la grille des salaires de 2010 avec un effet rétroactif depuis janvier 2008.
Par ailleurs, à terme, les agents recrutés via les dispositifs « Pré-emploi » et « Contrats de travail aidés » devront être intégrés.
Enfin, la gestion des ressources humaines au niveau du service de la poste, fera l’objet d’une évaluation conjointe de l’inspection du travail et des inspecteurs du ministère depuis 2003.
Un communiqué en arabe, titré en français, du ministère la Poste et des technologies de l’information et de la communication, daté de samedi confirme ces points dans leurs grandes lignes et annonce –dans son titre- la fin de la grève.
La grève des postiers qui dure depuis maintenant deux semaines, a lourdement pénalisé les usagers, en particulier ceux dont la principale ressource se résume à une pension, de retraite ou autre. Pour Algérie poste, elle a généré également des pertes financières importantes.
D. S.



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