L’aéroport International Montréal-Trudeau par lequel transite plus de 13 millions de passagers par an, risque, d’un moment à l’autre, d’être sérieusement perturbé par une grève des 600 agents de contrôle et coordonnateurs de points de fouille. L’harmonisation de leurs salaires avec ceux de leurs collègues des aéroports de Québec et de Toronto, est le principal motif de cette grogne. Les agents de l’aéroport Montréal-Trudeau sont rémunérés entre 15 et 21 dollars canadiens de l’heure et estiment qu’ils sont l’objet d’un traitement préjudiciable, comparé à celui des autres salariés du secteur. La différence de rémunération avec leurs collègues de Québec et de Toronto serait d’environ 3%.
Des négociations avec l’employeur Sécuritas, visant à régler ce différend ont été engagées à partir du mois d’octobre 2012. Depuis, salariés et syndicats ont tenté d’utiliser plusieurs moyens de pression pour faire basculer le rapport de forces en leur faveur, sans résultat. La sentence est tombée mardi : les salariés rejettent les dernières offres de leur employeur et ont émis un préavis (mandat) de grève dont il peuvent faire usage à tout moment. Reste que leur représentant Michel Courcy n’a pas définitivement fermé la porte à un compromis. Cité par le Journal de Montréal, il a déclaré : « Nous espérons toujours négocier et arriver à une entente sans avoir à perturber le service à l’aéroport, mais s’il le faut, les agents de contrôle sont prêts à aller en grève ».
Dahmane Soudani


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