Algérie. Grève des postiers : l’enlisement

Pas de retrait, ni dépôt d’argent, pas de courrier, pas de pensions de retraite… en Algérie, les postiers ont verrouillés l’essentiel des robinets vitaux du pays. Un mouvement apparemment spontané et qui dure depuis le 31 décembre dernier et selon toute vraisemblance, très bien suivi. Forte de 15 millions de comptes, Algérie Poste (AP) est le principal délégataire de paiement du pays. La nouvelle nomenclature des postes et le système de promotion sont à l’origine de cette vague de grogne qui, selon la presse algérienne, affecte toutes les régions du pays. Les dernières promesses du ministère de la Poste des technologies de l’information et de la communication, département de tutelle d’AP, ne semblent pas avoir apaisé la détermination des 30 000 salariés que compte le secteur et l’enlisement semble être bien réel.