Selon le quotidien Égyptien Al Ahram, lors de la deuxième phase du référendum sur le projet de constitution Égyptienne qui s’était déroulée, samedi dernier, le texte soutenu par le président Mohamed Morsi et les Frères Musulmans aurait été l’objet d’un véritable plébiscite. Dans les 17 derniers gouvernorats qui comptent environ la moitié des 51 millions d’inscrits sur les listes électorales, 70,3% des électeurs auraient dit « oui » au nouveau projet de constitution contre seulement 56,28% lors de la première phase qui concernait dix gouvernorats dont le Caire et Alexandrie.
Le « oui » aurait même culminé à 91,7% des suffrages exprimés dans le gouvernorat de Marsa Matruh (389 000 hab.), nord-ouest de l’Égypte, 90,9% dans celui d’Al Fayyum (2 882 000 hab.), 88,84% à Al Waddi al Jadid (208 000 hab.), 84,6% à Qina (2 801 000 hab.) et 83% à Al Minya (4 701 000 hab.).
Le gouvernorat le plus réfractaire au nouveau projet de constitution est celui d’Al Minufiya (3 657 000 hab.) dans le delta du Nil où le « non » est majoritaire avec 50,9% des suffrages exprimés. À 49% le rejet approche également les 50% à Port-Saïd (628 000 hab.). Il est de 40% et 38% dans les gouvernorats de Al Qalyubiyah (4 754 000 hab.) et de Al Bahr al Ahmar ou Mer Rouge (321 000 hab.). Le « non » a enregistré l’un de ses records dans la ville de Damanhour (sud-est d’Alexandrie) dans le gouvernorat d’Al Buhayrah.
Sur l’ensemble des deux phases du scrutin, plusieurs sources ont déjà annoncé une victoire du « oui » sur une fourchette allant de 60 à 65% des suffrages exprimés.


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