À Paris, Londres, Stockholm et Copenhague, les ambassadeurs israéliens ont été convoqués, par les ministères des affaires étrangères respectifs pour leur signifier selon le cas, leurs « préoccupations » ou leurs « réprobations » à propos de la réalisation de projets de construction de 3 000 nouveaux logements à Jérusalem Est et en Cisjordanie, annoncée, vendredi dernier, au lendemain de la reconnaissance de l’État palestinien par l’Assemblée générale des Nations Unies.
Moscou a jugé ces projets « illégaux ». À Berlin, le gouvernement allemand s’est dit « inquiet » et Washington a considéré que cette décision fait « reculer la cause de la paix ». Le quotidien israélien de gauche Haaretz a même cru savoir que Paris et Londres avaient envisagé de rappeler leurs ambassadeurs pour consultation. Mais, en marge du sommet franco-italien qui s’est tenu, ce lundi à Lyon, François Hollande a estimé qu’il n’y a pas lieu « d’entrer dans une logique qui serait celle de sanctions », mais « dans un travail de conviction ». Londres devra faire savoir sa position après consultation avec ses partenaires occidentaux.
Malgré tous ces appels, droit dans ses bottes, le gouvernement israélien ne semble montrer aucun signe de fléchissement.


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