Dans le golfe Persique, la tension monte d’un cran. Cité par plusieurs média, le Pentagone a annoncé aujourd’hui, jeudi, que des avions de combat iraniens de type SU-25 russe, ont ouvert le feu sur un drone de surveillance américain, mais sans l’atteindre.
L’incident serait survenu le 1er novembre dernier alors que l’aéronef américain de type Predator se trouverait dans l’espace aérien international. Il aurait été passé sous silence pour éviter de créer une nouvelle polémique la veille de l’élection présidentielle américaine ; ce qui n’a pas empêché Washington d’élevé de vives protestations auprès de Téhéran. Les officiels américains soutiennent que le Drone visé par les tirs iraniens, se trouvait à 16 miles nautiques des côtes, alors que la limite des eaux territoriales de l’Iran ne va pas au-delà de 12 miles nautiques.
En l’absence de réaction de Téhéran, on ne sait pas si les tirs de l’armée de l’air iranienne étaient destinés à abattre le Predator ou s’il s’agissait simplement de tirs de sommation.
Il y a une année, un autre drone américain qui s’était écrasé en territoire iranien avait fait l’objet d’une intense controverse quant aux causes réelles de son décrochage. Alors que Washington soutenait que sa perte était due à des défaillances techniques, les officiels iraniens indiquaient, selon les versions, que l’aéronef avait été soit abattu, soit contraint à un atterrissage sécurisé grâce à une intervention à distance sur son système électronique.
En tout état de cause, les autorités américaines ont clairement averti qu’ils disposent d’un large éventail d’options allant de l’action diplomatique à l’intervention militaire, mais que leurs actifs dans la golfe Persique seront protégés. Une mise en garde à prendre très au sérieux.


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