Alors que les échos qui parviennent de New-York font état d’un manque d’enthousiasme des électeurs de la capitale économique des Etats-Unis, encore marqués qu’ils sont, par les conséquences de l’ouragan Sandy, ailleurs comme dans le Connecticut, par exemple, les observations recueillies sur place montrent quant à elles que la participation pourrait être plus élevées qu’en 2008. Tous les responsables des bureaux de vote hébergés au lycée d’East Hampton (CT) le confirment en se basant également sur des informations qui leur sont parvenues d’autres endroits du pays. « Nous avons des contacts avec les autres bureaux de vote et tous nous disent que la participation à cette élection est plus forte qu’en 2008. C’est une bonne chose » se réjouit l’une des représentantes du parti républicain, tout en plaidant pour l’alternance.
Ce matin, Barak Obama qui, cette semaine, a fait l’objet d’une destruction en règle de la part de certains média très tendancieux, a effectué une visite surprise à un bureau de vote à Chicago, son fief électoral, et il était plutôt optimiste. « Nous sommes convaincus que nous avons les votes
(NDLR : délégués) pour gagner », s’en convainc le candidat démocrate qui en guise de requiem à la candidature de son adversaire salue sa contribution à « une campagne animée ». De son côté, le jeune et déjà célèbre statisticien et prévisionniste Nathaniel Read Silver (34 ans) dit Nate Silver prédit 80% de chance pour Barak Obama de gagner cette élection.
Tout porte pourtant à croire que non seulement les résultats risquent d’être très serrés, mais que des États considérés comme acquis pourraient basculer d’un côté comme de l’autre. Barak Obama est très conscient de cette éventualité. Dans un ton du genre plutôt solennel, la veille, il avait adressé à ses supporters le texte suivant : « Nous savons ce que nous croyons. Nous connaissons les enjeux. Maintenant, nous devons gagner ».
Rappelons, pour mémoire, qu’en 2008, le taux de participation était de 61,6% et que Barak Obama avait devancé John MacCain, son concurrent de l’époque, de près de 10 millions de voix.L’actuel locataire de la Maison-Blanche avait alors obtenu 52,93 des suffrages populaires et 67,84% des votes de délégués.
D. S.




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