Barak Obama a enfin endossé la tenue du candidat combatif au cours du duel qui l’a opposé, au cours de la nuit d’hier, à son challenger, le républicain Mitt Romney. Le président sortant a réussi à mettre son adversaire en face de ses contradictions, mais ne s’est pas montré très regardant sur la versatilité de l’ancien gouverneur du Massachussetts à propos de la protection médicale, l’emploi, sa démarche incohérente et à courte vue à propos de l’indépendance énergétique des Etats-Unis…. Conséquence de l’indigence du candidat républicain en matière de politique extérieure, il s’est cru autorisé à parler, justement à propose des ressources énergétiques, au nom de l’ensemble des pays d’Amérique du Nord alors qu’i n’est encore que candidat pour l’élection présidentielle de son pays. Sur ce point, précis sa vision, au nom de la baisse du prix des carburants, c’est toujours plus de forage, sans autre perspectives après le tarissement des ressources non renouvelables. Ce qui va sans doute générer des profits colossaux pour les grands groupes, mais un épuisement à terme des ressources et une hausse vertigineuse des prix dans les quelques années à venir. Sur ce point, Barak Obama n’a pas réagi avec suffisamment de force.
En revanche sur les questions de l’avortement et le mépris affiché par Mitt Romney envers les Américains qui ne paieraient pas leurs impôts, le président sortant a sérieusement malmené son adversaire. C’est dire que s’il souhaite monter en puissance, Barak Obama a encore beaucoup de marge, beaucoup de marge, lui permettant de mettre sérieusement en difficulté son adversaire.
Deux sondages organisés par CNN et CBS, à l’issue de ce débat qui s’était déroulé à l’université Hofstra à Hempstead (New York) ont donné l’avantage à Barak Obama, par un écart assez important. Il semble à présent évident que Barak Obama va augmenter la pression à l’occasion du troisième débat dont la date est fixée au 22 octobre prochain.



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