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Monde Arabe. Obama maintient le cap

Barak Obama a consacré l’essentiel de son discours aux Nations-unies à l’évolution dans le monde arabe et ses différentes retombées. Sur ce point, en dépit de la presse américaine qui s’est montrée très critique ces derniers jours,  il ne change pas de cap.

Le président américain a appelé, ce mardi, le monde arabe à relever le défi de la démocratie pour obtenir de meilleures garanties en matière de la liberté d’expression, de religion et simplement pour le droit à la vie humaine. Il a condamné sans hésitation aucune la  vidéo navet « L’innocence des Musulmans », la jugeant « grossière et répugnante ». Mais se référant au Premier amendement de la constitution des Etats-Unis, il a expliqué que « compte tenu de la puissance de la foi dans nos vies et les passions que peuvent attiser les différentes religions, l’arme la plus puissante  contre les discours haineux n’est pas la répression, mais la parole ». Mais «il n’y a pas de discours qui justifie la violence aveugle. (…) Il n’y a pas de mots qui excusent le meurtre d’innocents (…) Il n’y a pas de vidéo qui justifie une attaque contre une ambassade. Il n’y a pas de calomnie qui fournit une excuse à des gens pour brûler un restaurant au Liban, ou de détruire une école à Tunis, ou encore semer la mort et la destruction au Pakistan » a martelé le président des Etats-Unis en réitérant sa promesse que les assassins de Christopher Stevens et des trois autres agents américains seront arrêtés et traduits en justice.

Nucléaire iranien : la diplomatie d’abord

Barak Obama a également abordé la question du nucléaire iranien en indiquant que «Les États-Unis vont faire ce que nous devons faire pour empêcher l’Iran de se doter de  l’arme nucléaire». Et le président américain d’ajouter que le délai accordé à la diplomatie pour résoudre ce problème n’est pas illimité ». Reste que Barak Obama n’a pas voulu tracer une nouvelle ligne rouge, à Téhéran, comme le lui avait demandé le Premier ministre israélien. « L’Amérique veut résoudre ce problème par la diplomatie, et nous croyons qu’il reste suffisamment de temps et d’espace pour le faire (…). Nous respectons le droit des nations à accéder à l’énergie nucléaire pacifique, mais l’un des buts des Nations Unies est de constater que nous exploitons cette ressource pour la paix », plaide Barak Obama.

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