À propos de l’article

Avatar de MaghNord News

Information sur l'auteur

Continuous news from both sides of the Atlantic

Québec. Les étudiants et les défenseurs de l’environnement entendus

La seule centrale nucléaire de la province sera fermée, un moratoire sur les gaz schistes sera appliqué et les étudiants obtiennent satisfaction.

Il n’y a pas de place pour les tergiversations au Québec. « Je réaffirme l’engagement pris lors de la campagne électorale, de procéder à la fermeture de la centrale nucléaire Gentilly 2. Je veux que ce geste devienne un symbole de l’engagement du Québec pour l’environnement et le bien-être des générations futures, mais aussi une gestion rigoureuse de nos finances. Mais il faut aussi que cette fermeture se fasse correctement. Dans cette éventualité, j’ai demandé  à la ministre des Ressources naturelles et à Hydo-Québec un rapport complet, sur les différentes implications et conditions dans lesquelles une telle fermeture se déroulerait. Je confirme aussi la prochaine création d’un fonds de diversification économique pour le Centre du Québec et la Mauricie afin de compenser la perte d’activité économique liée à la fermeture de la centrale » a déclaré hier, Pauline Marois, lors de la conférence de presse qui a suivi la première réunion de son conseil des ministres.

Située à Bécancour sur les rives du fleuve Saint-Laurent, cette centrale nucléaire, la seule en activité au Québec, ne représente que 2% du potentiel énergétique de la province francophone, l’essentiel étant d’origine hydroélectrique.

Sur ce même registre, en arrivant le matin, à pied au conseil des ministres, Martine Ouellet, la ministre des Ressources naturelles avait annoncé à la presse, « un moratoire complet » sur l’exploration et l’exploitation des gaz schistes, estimant qu’il n’y a pas de technologies permettant une « exploitation sécuritaire ». Elle entend quand même confier une étude environnementale sur la question au Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE).

Les étudiants ne sont pas en reste, la hausse des frais universitaires décidée par le gouvernement libéral Jean Charest, à l’origine de troubles qui ont duré plusieurs mois, devra être abrogées aujourd’hui vendredi, en même temps que la loi dite 78, imposant des restrictions aux manifestations ; ce qui devrait, selon la Première ministre Pauline Marois « ramener la paix et de rétablir les droits et libertés ».

La Rédaction

Tags:

Pas encore de commentaire.

Laisser un commentaire