
À Benghazi et Tripoli, les Libyens sont sortis, ce mercredi, dans la rue, pour dénoncer l’assassinat de John Christopher Stevens, ambassadeur des États-Unis et de trois de ses collaborateurs. Les manifestants ont également fustigé les attaques injustifiées, devenues un peu trop faciles, dont sont victimes l’Islam et les Musulmans, à travers le monde. Les propensions “islamicides” sont devenues tellement coutumières qu’elles vont jusqu’à trouver une place de choix dans des lieux de culte, les tribunes officielles et dans les média, sans provoquer la moindre réaction, mais cela ne justifie aucune forme de violence, à fortiori lorsqu’il s’agit d’atteinte à des vies humaines. C’est le message que semblent nous envoyer, aujourd’hui, les libyens, depuis Benghazi et Tripoli.


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