Mitt Romney, vient d’être formellement désigné candidat à la magistrature suprême des Etats-Unis par la Convention des Républicains réunie, depuis mardi dernier, à Tampa en Floride. Outre les sportifs, les chefs de grands groupes et de moyennes entreprises et bien évidemment, les élus du Grand Old Party (GOP) en particulier le bouillonnant sénateur américano-cubain Marco Rubio, l’ancien gouverneur du Massachussetts a également eu le soutien, toutefois attendu, du célèbre acteur Clint Eastwood. Celui-ci s’est livré à une simulation d’un échange avec le président sortant, Barak Obama très limite.
D’entrée de jeu, Mitt Romney introduit par Marco Rubio, lance à une audience, à l’évidence totalement acquise à sa cause « I accept your nomination to be the next président of the United States of America » -comme j’accepte votre désignation pour être le nouveau président des Etats-Unis- avant de dérouler une longue intervention sur la création, l’emploi, le plan santé d’Obama, la puissance
militaire des Etats-Unis et la politique extérieure, avec comme headlines l’Iran, la Russie et les dictatures, sans rater la moindre occasion pour écorner la politique de l’actuelle administration.
Pour le colistier de Mitt Romney et vice-président, en cas de victoire, Paul David Ryan le grand oral a eu lieu la veille.
Sous un ciel de la Sunshine State plus serein, depuis le passage de l’ouragan Isaac, cette grand-messe s’est terminée sur un air de « America the beautiful ». Le 6 novembre prochain nous dira, si l’accord de ces notes correspond à celui des urnes.
D. S.




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