Selon le site du quotidien algérien El Watan, la seule station de pompage encore en activité à Laknazaâ, un élément majeur du complexe hydraulique de Beni Haroun, dans le Constantinois, est en panne depuis le 23 juillet dernier. La deuxième pompe du site a été l’objet, le 23 juin dernier, d’un incident qui, semble-t-il, soulève bien des interrogations et le réseau de pompes flottantes, destiné à faire face à des situations particulières, n’est pas encore opérationnel.
En Algérie, Béni Haroun est un complexe hydraulique stratégique. Le 12 février dernier il avait atteint un pic historique de 1 milliard de M3, soit 40 millions de m3 de plus que ses capacités théoriques qui sont de 960 millions de M3. Cet équipement de premier plan alimente les wilayas de Mila, Jijel, Constantine, Oum El Bouaghi, Batna et Khenchela et les réserves propres de certaines agglomérations ne sont que de quelques jours. Cette situation est d’autant plus fâcheuse qu’elle intervient en plein été et pendant le Ramadhan, périodes durant lesquelles les besoins en eau sont très importants. Alstom, le constructeur français serait au chevet de l’installation défetueuse, depuis mardi dernier.



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