James Eagan Holmes, le tueur présumé d’Aurora, dans Colorado, au centre ouest des États-Unis, a comparu, ce matin, au tribunal de Centennial, au sud de Denver. Il a été formellement mis en accusation pour le massacre du 20 juillet dernier qui s’est soldé par la mort de 12 personnes et une soixantaine de blessés dont quatre toujours dans un état sérieux.
Pour chacune des personnes ayant perdu la vie dans ce drame, le jeune étudiant en neurosciences, d’alors est accusé d’un double chef de meurtre, soit 24 au total. Outre ces chefs d’accusation de premier degré, James Eagan Holmes est visé par 116 chefs d’accusation pour tentatives de meurtre et de deux autres chefs d’accusation pour détention d’engins explosifs et de meurtre avec violence.
Face au black-out, même la presse locale, comme ici le Denver Post, s’est contentée de croquis
Cela dit, malgré les évidences, la bataille judiciaire risque de trainer en longueur. Vendredi dernier, déjà, les avocats du tueur présumé, ont déposé, au bureau des juges, une motion selon laquelle les droits constitutionnels de leur client avaient été violés par la divulgation du colis –contenant, en particulier un carnet avec des détails sur le projet meurtrier de James Eagan Holmes- qu’il avait adressé à son psychiatre, Lynne Fenton, auteur de recherches sur la schizophrénie. Le Dr Fenton est professeur à l’université du Colorado fréquentée par le jeune Holmes. Elle est également responsable du service de santé mentale du même campus.
Aucune prise de vue n’était autorisée lors de cette seconde audition du tueur présumé. Même les organes de la presse locale, comme Denver Post, se sont contentés de croquis.
Rappelons que lors de la séance de minuit, du 19 au 20 juillet derniers, pour le lancement du film « The Dark Knight Rises » , comme l’ascension du cavalier noir, -le dernier volet de la trilogie de Batman, réalisé par Christopher Nolan-, fortement armé, James Eagan Holmes est entré dans une salle de cinéma à Aurora et en pleine projection, il s’est mis à mitrailler les cinéphiles, des jeunes pour la plupart.
Cette question vient relancer la question de la libre circulation des armes aux Etats-Unis ; un dossier qui divise les Américains.
La Rédaction
MaghNord 
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