Un carnet de notes comportant des détails précieux sur la manière dont James Holmes comptait opérer, découvert tardivement, aurait pu éviter le drame de la séance de minuit de Dark Knight Rises.
Selon Fox News, James Eagan Holmes, l’auteur présumé de le tuerie, survenue, vendredi dernier dans une salle de cinéma à Aurora, dans la banlieue Est de Denver, capitale du Colorado, avait envoyé, plusieurs jours auparavant, un carnet de notes comportant des informations détaillées sur la manière dont il allait passer à l’acte, au psychiatre de l’université d’Anschutz à laquelle le jeune homme était rattaché. Le calepin en question comporte une foule de détails avec dessins et autres illustrations à l’appui, sur la manière dont James Eagan Holmes, 24 ans, comptait abattre ses victimes.
Curieusement, alors que l’université avait appelé la police locale et le FBI sur la simple présomption de l’envoi d’un autre paquet par le tueur présumé –présomption qui s’était avérée non fondée-, le véritable courrier de Holmes était resté dans le local des boîtes aux lettres, depuis le 12 de ce mois de juillet, soit une semaine avant la dernière livraison de courrier, du jeudi 19, précédant la tuerie d’Aurora. Le véritable envoi n’a été découvert que lundi dernier. En ce moment, le FBI est à l’œuvre pour tenter de faire parler toutes les traces laissées sur le paquet.
Mise en accusation lundi prochain
Cela dit, on ne sait toujours pas si James Eagan Holmes, étudiant en neurosciences, avait des contacts avec le psychiatre de son campus qui est également professeur à l’université d’Anschutz. En tout cas, le 10 juin dernier, de façon tout à fait inattendue, le suspect a subitement décroché d’un programme d’élite dans sa discipline, après un échec partiel à l’examen final.
En attendant, à Centennial –banlieue sud de Denver- James Holmes a été présenté à la Justice, lundi dernier, le jour où le vrai paquet qu’il avait envoyé au psychiatre de son université, avait été découvert. Le juge en charge du dossier lui a signifié ses droits. Les cheveux teintés d’un orange rougeâtre, l’air absent et le regard de marbre, l’accusé n’a pas soufflé mot, ses avocats Tamara Brady et Daniel King, membres d’un cabinet spécialisé dans les procédures susceptibles de conduire à des sentences de peine de mort, lui ayant conseillé de rester silencieux. Le tueur présumé sera mis en accusation lundi prochain.
Comme dans 33 autres États de l’Union, la peine de mort est toujours en vigueur dans le Colorado, mais dans ce dernier territoire du centre-ouest des USA, aucune application n’a été ordonnée depuis 1976.
La Rédaction


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