En Tunisie, le tribunal militaire de Tunis a rendu, hier, son verdict sur les tueries orchestrées par le régime dictatorial déchu, au début de l’année 2011 à Tunis, Nabeul, Bizerte, Zaghouan, Sousse et Monastir. Zine El Abidine Ben Ali a été condamné par contumace à la détention à perpétuité, pour homicide volontaire et tentative de meurtre. Cette peine vient compléter ou s’ajouter à d’autres, déjà très lourdes, prononcées, à son encontre, par d’autres juridictions du pays.
Ali Sériati, ancien responsable de la Garde présidentielle qui avait également, la haute main sur l’ensemble des services de sécurité, écope, quant à lui, de 20 ans de réclusion. Arrêté tardivement, le 13 juin dernier, Rafik Belhadj Kacem, ancien ministre de l’Intérieur s’en tire avec 15 ans de prison. Au total, une quarantaine de prévenus, anciens responsables sous le régime Ben Ali, ont été condamnés à des peines allant de 5 à 20 ans de détention.
Trois autres personnalités dont Ahmed Friâa qui fut nommé ministre de l’Intérieur, au moment de la fuite de Ben Ali, le 14 janvier 2011, ont été blanchis.
Pour tenter d’alléger les peines et/ou retarder leurs mises en application, les prévenus vont sans doute utiliser toutes voies de recours qui leur sont ouvertes et elles sont nombreuses.
La Rédaction


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