USA/Égypte. Hillary Clinton veut remettre les pendules à l’heure

Hillary Rodham-Clinton, la secrétaire d’État américain, est arrivée aujourd’hui, samedi, au Caire pour une visite de deux jours. Immédiatement après son arrivée, l’ex-First Lady devra rencontrer, pour la première fois, le nouveau président égyptien Mohamed Morsi, porté au pouvoir, le 17 juin dernier, par les Frères musulmans. Dimanche, Mme Rodham-Clinton devra rencontrer le maréchal Mohamed Hussein Tantawi Soleiman, chef du Conseil suprême de l’armée égyptienne qui, depuis la démission de Hosni Moubarak, le 11 février 2011 concentre, entre ses mains, l’essentiel des pouvoirs. Cette situation a conduit, après l’élection de Mohamed Morsi, à une polarisation du pouvoir et une opposition quasi-frontale entre l’armée et le nouveau président. Rappelons que l’assemblée dissoute, en juin, par les militaires sur une décision de la justice égyptienne, vient d’être réhabilitée par décret de Mohamed Morsi

Mme Rodham-Clinton devrait s’atteler à aplanir cette situation en insistant notamment sur le caractère historique de la première élection, par les urnes, d’un président égyptien et la nécessité d’une transition rapide vers la démocratie. Le plan d’aide promis par Barak Obama à l’Égypte, sera sans doute à l’ordre du jour de ces pourparlers.

Sur un autre registre, Hillary Rodham-Clinton devra s’assurer auprès du nouveau président égyptien du respect du droit des minorités et du traité de paix liant le Caire et Israël.

La Rédaction