« Mitt Romney believe in America », comme « Mitt Romney croit en l’Amérique », depuis le début de semaine, le slogan de campagne du candidat républicain est mis à mal par la tournure des évènements. En effet, au moment où celui-ci était à la tête du fonds d’investissement Bain Capital dont le siège social se trouve à Boston –lieu d’élection du candidat républicain- ce groupe a pris des parts de capitaux dans des sociétés qui ont délocalisé de nombreux emplois vers l’Inde, le Mexique et la Chine. Alors que l’ancien gouverneur du Massachussetts jure par tous les saints qu’au moment des faits, il ne faisait plus partie de Bain Capital, le quotidien Boston Globe a publié, jeudi dernier, un document selon lequel jusqu’en 2002, Mitt Romney était à la tête de ce fonds. Par ailleurs, l’équipe Obama reproche à Mitt Romney de ne pas avoir publié son avis d’imposition pour l’année 2011 et d’entretenir la confusion sur sa fortune et ses placements personnels.
Cette série d’attaques à caractère privé, inaugurée, ces dernier jours, par le candidat républicain, il faut le dire, qui reprochait alors au président sortant de n’apporter aucune assistance à son demi-frère, a été d’une violence telle que Mitt Romney nourrit, à présent, l’espoir secret d’une trêve, en demandant des excuses à Barak Obama. Mais c’était sans connaître l’élu de Chicago qui en profite pour remettre une couche en accusant les Républicains de vouloir accorder des allègement fiscaux aux entreprises qui délocalisent le travail des Américains.
En tout cas, Mitt Romney a beau se défendre contre toute implication au sein de Bain capital au moment des faits – un pari risqué-, selon le site Opensecrets, sur le top 20 des financeurs de sa campagne, ce groupe figure en bonne position avec une contribution de 156 500 $.
MaghNord 
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