L’Institut fédéral électoral (IFE) a confirmé aujourd’hui, l’élection à la magistrature suprême du Mexique, du centriste Enrique Pena Nieto, le candidat du Parti révolutionnaire institutionnel (PRI). À l’issue des suffrages du 1er juillet dernier, le nouvel homme fort du pays devance finalement son poursuivant Andres Manuel Lopez Obrador, le candidat de la gauche de 3,3 millions de voix.
19,2 millions d’électeurs (38,21%) ont accordé leur confiance au candidat du PRI contre 15,9 millions de suffrages (31,59%) portés sur Andres Manuel Lopez Obrador, candidat du Parti de la révolution démocratique (PRD).
Josefina Vazquez Mota, candidate du Parti de l’action nationale (conservateur) du président sortant Felipe Calderon est la grande perdante de cette élection. À 12,8 millions de voix (25,4%), elle s’est contentée de la troisième marche du podium. La Prime aux sortants n’est un principe mexicain et ce d’autant que « la guerre totale contre le cartel de la drogue », tant promise, n’a jamais réellement eu lieu.
L’IFE a indiqué que les requêtes pour fraude introduites par le PRD en particulier -avec manifestations à l’appui, comme en 2006-, pourraient être examinées par les tribunaux du pays, d’ici septembre prochain. Mais selon tout vraisemblance, cela ne devrait pas changer le cours des choses. Après douze longues années passées dans l’opposition, le PRI devra, sauf très grosse surprise, revenir au pouvoir. En décembre prochain, Felipe Calderon devra donc remettre les clés de Los Pinos, la résidence officielle du président des Etats-Unis du Mexique à son successeur.
Le dernier mandat présidentiel exercé par le PRI fut celui conduit par le président Ernesto Zedillo Ponce de Leon de 1994 à 2000.
La Rédaction
MaghNord 
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