Amara Fatima-Zohra, journaliste au quotidien algérien Akher Saa, a été condamnée, hier, par la Cour d’appel d’Annaba (Est de l’Algérie), à une amende de 120 000 dinars algériens –USD 1200-, suite à une plainte en diffamation déposée par un ancien directeur d’aboubakr Errazi, un établissement hospitalier spécialisé (EHS) en psychiatrie. Le plaignant avait été accusé, il y près d’une année, d’harcèlement sexuel sur une employée de ce centre, rattaché au CHU d’Annaba. Ce responsable a, depuis, été relevé de ses fonctions.
À l’exemple des journalistes des autres média, Amara Fatima-Zohra n’avait pourtant fait que relater les faits.
En juin dernier, pour le même motif, et en dépit de la dépénalisation du délit de presse, depuis novembre 2011, cette journaliste avait été condamnée, en première instance, à une lourde peine de deux mois de prison ferme ; ce qui avait alors soulevé un véritable tollé du Syndicat national des journalistes ; une formation autonome qui revendique 1 000 adhérents.


La journaliste Fatma Zohra Amara du quotidien régional AKHER SAA (DERNIERE HEURE) a été condamnée dimanche à 20 000DA (USD 270) et à verser 100 000DA (USD 1330) au titre de dommages et intérêts. Elle est accusée de diffamation à l’encontre d’un ancien directeur de l’hôpital psychiatrique de la ville de annaba. Elle va se pourvoir en cassation. Elle avait écopée de Deux mois de prison ferme lors de la première instance, et après le tollé suscité par cette condamnation par de nombreuses associations et la quasi totalité des journaux algériens et même de simples citoyens, elle a vu sa peine annulée par la cour d’appel de ANNABA. Le directeur a été relevé de ses fonctions et la diffamation s’est révélée fondée….
Note de la Rédaction. Au taux de change réel (différent du taux officiel), la totalité des deux montants correspond bien à USD 1200 au maximum.