À cinq mois de la présidentielle américaine, Barak Obama marque un point décisif. Sa loi sur la couverture santé, contestée dans sa constitutionnalité par les Républicains –majoritaires au sein de la chambre des représentants- a été confirmée aujourd’hui, par la Cour suprême des Etats-Unis. Pour remporter cette bataille majeure, l’actuel président des État Unis a eu un soutien des plus inattendus en la voix « 17th Chief Justice of the United States » ; autrement dit, le 17è patron de la Cour suprême, John G. Roberts, le juge conservateur nommé George W. Bush en 2005.
Même si, Mitt Romney, le candidat républicain l’élection présidentielle 2012, s’empêtre dans ses contradictions (voir notre article du 26 de ce mois) en jurant que s’il était élu, il abrogerait Obama Health Care Reform (OHCR), l’actuel président des États Unis est en train de réussir là où Franklin D. Roosevelt, Harry S. Truman, Lyndon B. Johnson, Richard Nixon et Bill Clinton avaient échoué. Les juges libéraux Ruth Nader Ginsburg (nommé par Bill Clinton), Stephen Breyer (Bill Clinton), Sonia Sotomayor (Obama) et Elena Kagan (Obama) ont joint leurs voix a celle du Président Roberts, mettant ainsi en minorité, leurs collègues conservateurs Antonin Scalia (Ronald Reagan), Anthony MacLeod Kennedy (Ronald Reagan), Thomas Clarence (Ronald Reagan) et Samuel Alito (Georges W. Bush).
En commentant ce jugement, Barak Obama a déclaré que la décision de la Cour suprême est une victoire pour tous les citoyens américains.
La Rédaction


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