À l’issue de l’exercice en cours, L’Algérie devra diviser par deux sa facture d’importation de produits céréaliers qui était de 4,03 milliards de dollars en 2011, pour une facture alimentaire globale de 9,75 milliards de dollars et 8,65 millions de tonnes de céréales acquises sur le marché mondial. À l’origine de cette baisse des importations, une hausse prévisionnelle de la production 2012 de céréales, oscillant entre 32,04 et 36,08%. Cette année les résultats de la récolte céréalière devront donc se traduire par une production allant de 5,6 à 5,8 millions de tonnes. Ils permettront à l’Algérie de réaliser une économie à l’importation de 2 milliards de dollars. Mais cette embellie intervient après une baisse de la production céréalière 2011 de 11% .
Cela dit, compte tenu des résultats prévisionnels de la campagne 2011-2012, jusqu’en décembre prochain, au moins, l’Algérie ne figurera pas sur le registre de la demande internationale de blé dur et d’orge.
C’est une très bonne nouvelle pour ce pays, car si pour l’ensemble des céréales, à 2, 419 milliards de tonnes, la production mondiale devra progresser de 3,2%, pour le blé, à 680 millions de tonnes, le résultat de la récolte 2012 devra –selon une note de la FAO du 7 juin 2012- enregistrer un recul de 3%.
À l’exception du maïs, le retour à l’équilibre entre l’offre et la demande mondiales, annoncé au printemps dernier, a tendance à s’évaporer. Même si, cette année, les stocks mondiaux devront passer de 188,4 à 192,4 millions de tonnes, les marchés vont, sans aucun doute, anticiper la baisse des réserves de blé de 11,2 millions de tonnes (-5,82%), attendue en 2013. Le marché mondial du blé restera donc sous tension.
La Rédaction


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